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LE TRAVAIL DE L OMBRE
https://www.youtube.com/watch?v=-5tT6DizQls
Et si les parties de vous que vous cachez détenaient la clé de votre véritable but? Les idées de Carl Jung sur le soi ombre remettent en question tout ce que nous pensons savoir sur le sens de la vie. Prêt à affronter votre obscurité et à découvrir le chemin vers l'intégrité?
Enseigner c'est répéter tjr la même chose en s'adaptant aux modalité de l époque.
C était en 2015, il y a presque 10 ans.
https://taichijade.eklablog.com/explore-ton-cote-obscur-a118942136
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El Morya
Les humains ont tendance à s’immerger dans la conscience du collectif dans laquelle ils baignent. Si vous êtes parmi un groupe, la pensée qui vous traverse n’est la vôtre que 20% du temps. 80% du temps, c’est la pensée des autres que vous captez et tout naturellement, vous croyez que c’est vous qui pensez telle chose, qui vous sentez mal ou qui regrettez alors que c’est peut-être le troisième voisin assis à la même table qui regrette amèrement une expérience. Mais, vous saisissez son regret et aussitôt que cette émotion vous pénètre, votre intellect essaie d’aller chercher la situation qui pourrait s’attacher à ce regret. Tout à coup, vous vous rappelez d’une scène où vous avez effectivement ressenti beaucoup de regrets mais l’élément déclencheur n’était pas vous, c’était le troisième voisin. Sachez que ce comportement a retardé pour des centaines et des centaines d’années chaque individu sur cette planète. À 80% du temps, vous ne vivez pas votre vie, vous vivez la vie de tous ceux qui vous entourent.
Il vous est demandé de vous pratiquer à être à votre place. Lorsque vous ressentez quelque chose, dites-vous : « Est-ce que cette émotion m’appartient réellement ? Est-ce qu’elle me vient de l’extérieur ? Est-ce que c’est vraiment moi qui parle, qui pense comme cela ? »
Vous savez que l’humain crée par sa pensée, par ses émotions, par ses gestes, par son énergie. Par exemple : si vous vibriez au niveau de la 4e ou 5e dimension et que vous vous mettiez en colère, aussitôt cette colère se dirigerait vers l’objet de votre colère et le détruirait puisque la colère détruit les cellules. Elle détruit l’amour qui retient les cellules. Elle les fait exploser. L’énergie ou la conscience qui maintient ensemble les atomes, les cellules est basée sur l’amour. Lorsque la colère se présente devant cette sphère d’amour, c’est comme une petite bombe. Quand vous utilisez un fusil chargé et que vous le pointez vers quelqu’un, que se produit-il ? La personne qui reçoit le projectile tombe morte, n’est-ce pas ? Ceci est une explication dans le physique de ce que la colère fait à un autre humain. La colère est une énergie qui a cette puissance. La haine a une puissance encore plus explosive.
L’énergie que vous dégagez est comme un aimant qui attire vers vous les évènements, les situations, les personnes qui vibrent à ce même niveau vibratoire. Toute la matière entourant l’humain que ce soient les rochers, les arbres, les feuilles des arbres, l’air, les animaux, les oiseaux ; tout ce qui est autour agit comme une zone tampon entre ce que vous pensez et ce qui se produit autour de vous. Présentement, il est redonné à l’humain le plein pouvoir d’action et de création sur tout ce qui existe. C’est-à-dire que la nature, toutes les consciences qui sont autour de vous n’agiront plus pour amoindrir ou absorber une partie de l’énergie négative que vous dégagez.
C’est la raison pour laquelle je vous demande de vous pratiquer à être à votre place. À partir de maintenant, la nature va se retirer. Elle va retirer l’espace entre votre pensée et le résultat de la pensée, l’espace entre votre émotion et le résultat de l’émotion. Ce qui se produira d’ici quelque temps, c’est que si vous envoyez des pensées d’amour à toute la création, c’est l’amour qui vous reviendra sous toutes ses formes, très rapidement. Si vous envoyez des pensées de haine, de rage ou d’impatience, les situations vibrant à ce même taux vibratoire reviendront rapidement vers vous. Ceci afin que chaque humain réalise son pouvoir, sa puissance et aussi sa responsabilité face aux forces qui l’habitent, face à son pouvoir de créateur, à son pouvoir d’autorité d’enfant de la lumière qui crée. Vous recevrez devant vous exactement le résultat de ce que vous émettez, de l’énergie à laquelle vous vibrez.
Cela est une initiation majeure qui sera présentée à chaque humain. Plusieurs ne pourront pas supporter cette énergie. Leur système nerveux va disjoncter car ce sera trop pour eux de voir cette interaction entre ce qui se passe à l’intérieur et ce qui se produit autour d’eux. Ceux qui sont constamment enragés après la vie, vivront une vie où tout sera enragé autour d’eux. Imaginez !
Vous débutez cette nouvelle étape. Bien sûr, cela prendra quelques mois, quelques années avant que tous ces espaces-tampon entre la nature et l’humain s’effacent pour vous permettre de découvrir votre pouvoir créateur. Mais plus vite vous deviendrez maître de vos pensées, plus vite vous apprendrez à être dans votre place à vous, plus vite vous pourrez avancer et vous manifester dans ce nouveau monde avec grâce et facilité. Vous aurez compris que lorsque vous êtes dans l’instant présent et à votre place à vous, tout devient harmonie. Tout coule, tout communique ensemble sans peur, sans heurt. Tout s’équilibre de façon parfaite.
L’humain doit apprendre à marcher sur son chemin à lui, non pas sur le chemin de son mari, de ses enfants, de sa femme, de sa mère, de son père, du village. Les humains présentement, marchent sur tous les chemins sauf le leur.
Alors moi, El Morya, votre grand frère, je viens aujourd’hui devant vous pour vous préparer. Mon chemin parle de discipline, non pas d’une discipline qui s’impose, qui fouette ou qui massacre mais une discipline qui vous aide à vous tenir debout dans votre majesté, dans votre noblesse, dans votre grandeur d’âme. Celle que vous avez oubliée car, pendant plusieurs vies, vous vous êtes entraîné pour comprendre ce qu’est la discipline du maître, la discipline de celui, de celle qui veut mener sa barque, qui connait sa barque, qui connait sa mission et qui l’accomplit – non pas dans 10 ans, 20 ans ou dans une prochaine vie – non, qui accomplit sa vie maintenant dans la discipline, dans la rigueur, dans la foi. Vous savez que c’est votre droit. Vous savez que c’est l’instant où tout cela doit se manifester.
À ceux et celles parmi vous qui tremblent devant le mot discipline, je dis : « Ne tremblez pas. Vous avez passé plus de 10 vies à travailler cette discipline et vous avez savouré son enseignement. Vous avez fusionné avec son énergie, qui s’associe très bien avec l’énergie de la Volonté de Dieu. »
Pour passer à l’étape où on agit, il faut de la discipline, il faut de la rigueur, il faut agir avec une foi profonde en sachant que ce qu’on fait maintenant est ce qui est parfait, est ce qui doit être fait et ce qui nous rendra le plus heureux. Vous sentez que c’est le moment que vous avez attendu depuis des milliers de vie.
La discipline n’est pas une qualité astreignante, non pas. C’est une qualité qui vous libère car devant les choix, elle ne lésine pas, tout de suite elle part à l’action. Elle ne s’assit pas en attendant que les résultats arrivent d’eux-mêmes. Non ! La discipline vous projette dans l’action car vous savez jusqu’au plus profond de votre coeur que les actions que vous ferez sont des actions justes et que l’Univers supportera chacune de ces actions. L’Univers est à vos genoux pour supporter vos missions individuelles. C’est la discipline qui vous ouvrira les portes, qui tiendra votre colonne vertébrale droite devant votre mission, qui vous libérera.
Pour vous réveiller de la 3e dimension, il faut de la discipline, il faut vouloir acquérir cette maîtrise intérieure qui fait tomber les oeillères, qui fait tomber les chaînes, qui vous libère à 100% de l’illusion de la matière. Donc, la discipline est votre soeur, votre grande soeur merveilleuse et extraordinaire qui vous permettra d’avancer dans votre maîtrise de l’élément pensée. La discipline est une grande soeur dont le coeur est rempli d’amour. C’est celle qui collabore avec vous, elle n’impose jamais. Demandez-lui de vous assister. Demandez à son énergie de fusionner avec votre coeur, avec tout votre Être afin que lorsque votre mission apparaîtra clairement devant vous, vous ayez la discipline et la volonté pour passer à l’action, pour agir, pour ouvrir les portes.
El Morya, transmis par Denise Laberge
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Ce matin dans le cour j'ai confondu deux films,
" A Touch of Zen"
et
"Raining in the Mountain"
C'est a 45,45 minutes de "Raining in the Mountain" que ce trouve la scène ou les moines doivent méditer alors que de jolies jeunes femmes prennent leur bain.
Un problème récurant pour certain élevés dans la pratique du Tai Chi Chuan et de garder son attention sous contrôle.
Voici donc les deux films qui sont considéré par les spécialistes comme des chef d'œuvre du genre.
CLIQUER sur l'image, bon visionnage
Au XVeme siecle en Chine sous la dynastie Ming. Le temple de San Pao est alors un des monastères bouddhistes les plus renommés. Le bonze supérieur songe à se trouver un successeur. Parmi les hauts dignitaires invités pour l’assister dans cette lourde tâche, certains convoitent ardemment le parchemin inestimable abrité par le temple : les soutras du Mahayana écrits par Xuan Zang. Mensonges, trahisons, tentatives de vols et meurtres accompagnent les cérémonies d’intronisation..
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Le moine et la glace au chocolat, un conte bouddhiste sur l’ego
Bien souvent, les gens considèrent l’ego comme étant la cause de l’orgueil ou de la souffrance qu’une personne peut ressentir face à une situation non désirée. Mais…qu’est-ce que l’ego, au juste ? Et comment ce dernier peut-il influer négativement sur notre bonheur ?
Du point de vue de la psychologie occidentale, c’est la représentation que l’on se fait de nous-même. En revanche, du point de vue du bouddhisme, l’ego est une activité, une tendance récurrente à laquelle on peut s’identifier avec tout ce qui maintient cette représentation que l’on croit véritable et à laquelle on croit correspondre.
Découvrez le conte bouddhiste qui suit, et vous verrez à quel point cette identification nous éloigne du monde, à quel point elle nous apporte souffrance et insatisfaction, tout en fomentant la compétitivité.
« Le bonheur n’est pas une chose qu’il faut obtenir. Ce désir naît de la sensation d’être incomplet. Qui donc ressent cette sensation d’être incomplet ? Découvrez-le. Vous êtes heureux quand vous dormez profondément. Maintenant vous ne l’êtes plus. Qui s’est interposé entre ce bonheur et ce malheur ? L’ego. Cherchez con origine et découvrez que le Bonheur, c’est vous-même. »
-Ramana Maharshi-Une épreuve pour l’ego qui a le goût du chocolat
Cela faisait déjà trois ans que Joël avait rejoint une des plus anciennes communautés bouddhistes du Tibet, où il voulait être ordonné afin de devenir un moine exemplaire.
Tous les jours, à l’heure du dîner, il demandait à son maître si le lendemain serait célébrée la cérémonie de son ordination. « Tu n’es pas encore prêt, d’abord tu dois travailler sur ton humilité et dominer ton ego », lui répondait son maître.
Mon ego ? Le jeune ne comprenait pas pourquoi le maître lui parlait de son ego. Il pensait qu’il méritait d’évoluer dans son parcours spirituel, puisqu’il méditait sans répit et qu’il lisait tous les jours les enseignements de Bouddha.
Un jour, le maître trouva une façon de montrer à son disciple qu’il n’était pas encore prêt. Avant de commencer la session de méditation, il annonça : « Celui qui méditera le mieux gagnera en guise de récompense une glace au chocolat ».
Après une brève agitation, les jeunes de la communauté se mirent à méditer. Joël voulait être celui qui méditerait le mieux parmi tous ses compagnons. « Ainsi, je montrerai au maître que je suis prêt pour l’ordination. Et je mangerai une glace ” , conclut le disciple.
Le jeune bouddhiste essaye de méditer
Joël parvenait à se concentrer sur sa respiration, mais en même temps, il visualisait une énorme glace au chocolat qui allait et venait comme sur une balançoire. « Ce n’est pas possible, je dois arrêter de penser à la glace, sinon un autre l’aura à ma place« , se répétait-il.
Au prix de gros efforts, Joël réussissait à méditer pendant quelques minutes, au cours desquelles il ne pensait qu’au rythme de sa respiration, mais à un moment donné, il lâchait, et imaginait alors un des autres moines en train de manger la glace au chocolat. « Malédiction ! Je dois être le gagnant ! », pensait le jeune, angoissé.
Quand la session prit fin, le maître expliqua que tous avaient bien médité, sauf celui qui avait trop pensé à la glace, et autrement dit au futur. Joël se redressa avant de dire :
– Maître, j’ai pensé à la glace. Je l’avoue. Mais, comment avez-vous pu deviné que c’est moi qui y ai le plus pensé ?
L’ego se découvre
– Je ne peux pas le savoir. Mais je peux en revanche voir que tu t’es senti tellement concerné que tu t’es levé et que tu as essayé de doubler tes compagnons. C’est ainsi, cher Joël, qu’agit l’ego : il se sent attaqué, remis en question, offensé…et il essaie d’avoir raison ainsi que de réussir à être supérieur aux autres.
Ce jour-là, Joël apprit qu’il lui restait encore un long chemin à parcourir. Il travailla alors sur son humilité et sur les pulsions de son ego. Il vécut dans le présent, et n’essaya plus de doubler les autres.
Ainsi, avec du travail et de la patience, le grand jour arriva ; le maître vint sonner à sa porte pour lui annoncer qu’il était enfin prêt à être ordonné, et à atteindre ce qu’il convoitait tant.
Le temple était vide. Il n’y avait qu’une petite estrade, où il trouva…une glace au chocolat, qu’il mangea, reconnaissant, sans ressentir de déception, suite à quoi il fut ordonné.
L’humilité récompensée
Nous avons tous notre glace au chocolat à nous ; une chose que l’on convoite. Le problème, c’est qu’à force de trop y penser, on ne profite plus du présent.
Généralement, on confond nos réussites avec notre valeur, et on s’identifie à elles. L’ego se charge de nous pousser à vouloir doubler les autres, et à nous offenser dès que quelqu’un nous signale la moindre erreur.
Si on arrive à détecter notre ego et à le désactiver, automatiquement, on ne ressent plus le besoin de critiquer les autres, de nous disputer avec eux, de rivaliser avec eux ou de les juger. On abandonne ainsi le rôle de victime, et la souffrance qu’implique le fait de ne pas répondre aux demandes de notre ego…et ainsi, on parvient à manger notre glace au chocolat en toute tranquillité !
[Source] https://nospensees.fr/
Désactiver son égo pour aimer pleinement
L’ego ne nous permet que d’avoir une vision très limitée de la réalité, et n’admet que son propre point de vue, que sa propre manière de voir le monde, que sa propre façon d’aimer.
L’égoïsme est l’une des choses les plus destructrices et les plus dangereuses pour les relations, que ce soit dans le cadre d’une amitié, d’un travail ou d’un couple.
L’ego aime que les choses se déroulent comme il le souhaite, que le monde soit ordonné selon ses propres perspectives et selon sa conception personnelle du bien et du mal.
Il n’aime pas l’imprévu, les choses spontanées, les réactions qui échappent à son contrôle et les démonstrations d’une volonté propre.
Pour aimer en toute plénitude, nous devons “désactiver notre égo”, en permettant ainsi à la personne qui nous aime en toute liberté d’avoir sa propre volonté, et de ne pas se conformer à tout ce que nous désirons.
L’amour s’offre avec spontanéité et de manière inconditionnelle : c’est cela l’amour vrai et authentique.
Ce qui se cache derrière le masque de l’ego
Il est très fréquent de débuter des relations de couple avec des personnes qui font montre de qualités et de principes admirables.
Des choses comme une grande confiance en elles, de l’aplomb, de l’audace et un instinct de protection, qui peuvent nous rassurer dans un premier temps.
Cependant, au bout d’un certain temps, cette sécurité initiale se transforme peu à peu en un besoin de contrôle obsessionnel, qui nous oblige à nous conformer à des schémas préétablis.
C’est-à-dire que ce que nous percevions au début comme une sécurité chez l’autre, devient en réalité une peur terrible que nous échappions à son contrôle. C’est à ce moment qu’apparaissent ses vulnérabilités.
Les personnes qui ont un ego très développé recherchent avant tout à être reconnues par les autres, et notamment pas leur partenaire amoureux, car elles ne sont pas capables de se valoriser elles-mêmes.
Et la raison de cela réside dans leurs peurs les plus profondes, qu’elles recouvrent du masque de l’ego pour pouvoir survivre.
En réalité, il n’est pas simple de désactiver l’ego de la personne que nous aimons.
Une fois que nous avons découvert cette dimension, que nous nous sommes rendus compte que ses qualités sont des armes à double tranchant, et qu’elle utilise son ego pour nous soumettre à des attentes surréalistes, nous devons garder à l’esprit qu’elle cherche uniquement à remplir ses propres vides à travers la domination.
A travers une affection peu saine, elle cherche à couvrir son immaturité.
L’ego a de nombreux masques et nous sommes certains que vous en connaissez quelques-uns :
Utiliser la victimisation.
Chercher de la reconnaissance dans chaque chose, dans chaque parole, sans prendre en compte les autres
Mettre la pression sur les autres pour décharger son ego.
Rechercher des coupables aux situations provoquées par soi-même.
Ne pas accepter la spontanéité, les choses nouvelles, les événements qui sortent de la routine. Les personnes égoïstes bâtissent des murs pour empêcher le développement personnel des autres.
Apprendre à désactiver l’ego
Il est nécessaire de comprendre que l’ego est un moyen de se déconnecter des axes qui font fonctionner l’amour conscient, l’amour mature dans lequel la liberté et la plénitude sont des piliers essentiels.
C’est un moyen d’empêcher que chacun réalise son propre épanouissement personnel au sein d’un projet commun.
Si votre partenaire représente parfaitement cette définition de l’égoïsme, mettez des limites dès le début de votre relation, et faites-lui bien comprendre qu’aimer ce n’est pas jouer, ni contrôler, ni remplir les vides ou les insécurités de l’un en utilisant la manipulation sur l’autre.
Aimer n’est pas mettre la pression, mais favoriser son développement intérieur, sa plénitude.
Il est important de commencer à renoncer à faire les choses comme notre ego souhaite que nous les fassions.
C’est à ce moment que se révèlera notre véritable conscience de l’amour, celle qui nous empêche de lutter contre la spontanéité du quotidien, celle qui nous donne une liberté absolue dans laquelle chacun est le propre protagoniste de son existence.
Nous ne pouvons pas oublier que d’une manière ou d’une autre, nous sommes tous un peu égoïstes dans les relations affectives. Cependant, chaque chose doit être équilibrée.
Si nous nous laissons emporter par l’intensité de notre ego, nous ne verrons jamais les choses de manière lucide.
Nos propres besoins et les sensations négatives que nous ressentirons occuperont toute notre existence. Il faut donc y faire très attention.
L'égo déforme la réalité
Une personne qui souffre de problèmes d’ego est généralement désagréable, égoïste, mauvaise, destructive, et a tendance à juger les autres de façon négative.
L’égo nous force à renvoyer continuellement une bonne image de nous à la société, mais il manque cruellement d’humilité.
Il s’apparente à une illusion, à une fantaisie qui se croit au-dessus d’autrui. L’opinion que nous avons de nous-mêmes est alors déformée, et le vrai “nous” s’éloigne petit à petit, ce qui nous empêche de nous connaître.
Les personnes qui se laissent dominer par leur ego vivent dans l’erreur. Elles se croient supérieures, et ne perçoivent plus la réalité telle qu’elle est.
Elles tentent de se présenter comme elles aimeraient être, au lieu de comme elles sont vraiment. Ces personnes arpentent la vie derrière un masque social, s’inventent un rôle qui les éloigne d’elles-mêmes chaque jour un peu plus.
Ces personnes masquées s’alimentent de flatteries, de l’approbation d’autrui, et ont besoin de contrôler les situations et les personnes.
Elles veulent détenir le pouvoir, car, au plus profond d’elles, elles ont peur et ont besoin de se sentir supérieures afin de dissimuler le sentiment d’infériorité qui les ronge en réalité.
L’ego est un personnage qui se crée petit à petit, qui s’éloigne de la simplicité et qui se caractérise par une grande complexité.
C’est un acte permanent qui met en scène un protagoniste idéal qui projette une fausse estime de lui-même pour que personne ne voie la grande insécurité qui se cache à l’intérieur de lui.
Que se passe-t-il si vous vous laissez dominer par l’ego?
Qui ne tente rien, n’a rien ! Si vous ne prenez aucun risque parce que vous avez peur d’échouer, vous resterez prisonnier de votre zone de confort et de votre routine où vous alimentez votre faux “vous” à grands coups de flatteries.
Le terrain connu est votre élément, un endroit où vous vous sentez accepté. Vous ne vous aventurez pas vers l’inconnu de peur que l’on vous rejette ou que l’on vous critique.
Une personne qui a réellement confiance en elle ne craint pas de partir à la découverte de l’inconnu, car elle accepte les désapprobations des autres sans ressentir aucune gêne.
Ces personnes tirent des leçons de leurs échecs ou de leurs déboires, mais ne doutent jamais de leur valeur personnelle.
Que se passe-t-il si l’ego n’est pas alimenté ?
Quand l’ego n’est pas alimenté par le monde extérieur, la personne en question se sent terriblement mal. Elle peut alors ressentir tout un éventail d’émotions comme la timidité, la tristesse, la colère, la peine, la peur, etc.
En réalité, la personne affiche une fausse sécurité déguisée, mais lorsqu’elle reçoit des critiques, lorsqu’elle n’est pas acceptée ou reconnue, le masque tombe, et nous nous rendons compte qu’elle n’est pas qui elle prétend être.
En fonction de l’ego, votre identité dépendra de ce que les autres pensent de vous, c’est pourquoi il est important de ne pas le laisser dominer votre vie.
S’il prend le dessus, vous vous conformerez à ce que la société vous donne, vous vous sentirez comme une feuille qui vole au gré du vent.
Comment dominer l’ego et laisser émaner notre véritable essence?
L’ego se développe comme une forme de protection. Normalement, nous le laissons nous dominer pour nous sentir plus forts et plus confiants face aux attaques.
La voix de l’ego nous embrume l’esprit et nous éloigne de notre véritable personne, nous empêchant de sentir les choses avec notre cœur, même les choses les plus simples comme nos émotions.
Il est important que nous soyons capables de comprendre que tous les besoins d’acceptation qui viennent de l’extérieur ne sont rien d’autre que des illusions, des mirages créés par notre ego.
Nous n’avons pas besoin de tout cela pour être heureux. La seule chose dont nous ayons besoin est de plonger dans un océan de simplicité et d’humilité.
Arrêtons de prétendre que nous sommes ce que nous ne sommes pas, ou de nous dévaloriser, car au final, nous sommes tous égaux.
Notre essence intérieure n’est pas si compliquée, nous devons essayer d’éliminer de notre vie les culpabilités, les exigences, le perfectionnisme, le besoin de gagner ou d’avoir raison, l’avarice, et privilégier le plaisir des choses simples, apprécier la beauté de la vie, et apprendre à nous contenter des petites satisfactions personnelles .
Au final, nous nous rendons compte que l’être humain n’est pas si compliqué que ça si nous arrêtons de retourner nos pensées dans tous les sens.
Nous sommes des êtres simples qui aspirent uniquement à profiter de l’existence en bonne compagnie. Laissez flotter l’amour, acceptez-vous tel que vous êtes, et amusez-vous autant que possible.
Écoutez votre essence intérieure, nous abritons tous en nous une personne qui vaut la peine d’être connue, ne laissez pas votre ego la cacher, et permettez-lui de sortir au grand jour.
Source] https://nospensees.fr/
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« Dans l’inceste, vous faites tout disparaitre ! Il n’y a plus de crime, il n’y a plus de criminel, il n’y a même plus de victime, c’est le phénomène le plus terrible ! » Pour « se protéger », Bruno Clavier explique que l'amnésie est un système de défense contre une agression dont les victimes ont bien souvent du mal à parler. Psychologue, clinicien et psychanalyste, Bruno Clavier explique notamment la raison pour laquelle il est si difficile pour les victimes d’abus sexuels de faire reconnaître leurs souffrances. Il part d’un constat, le sien. Dans son enfance, Bruno Clavier a subi les agressions de plusieurs membres de sa famille. Dans un entretien sans concession, il explique son parcours de jeune garçon, d’adolescent puis d’adulte, émaillé de souffrances, de cauchemars, de traumatismes. Pour soigner ces traumatismes, il a travaillé sur la mémoire
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Du côté des enfants | ORTF |07/02/1972 Cette première émission de la série d'Eliane VICTOR, Maurice FAILEVIC et Jean-Pierre GALLO, "T'es un adulte, toi", tire son titre d'une réflexion faite par Michel, garçon d'une dizaine d'années, témoin important de ce film. Robert BOBER, le réalisateur, s'est mis du "côté des enfants" pour les regarder vivre, et leur faire dire des choses qu'ils ne confient pas volontiers à des adultes. Robert BOBER a tenté lui-même une expérience : il a demandé à un comédien, déguisé en semi-clochard, de s'installer devant des écoles pour vendre des jouets à très bas prix, et a filmé les réactions des enfants et celles des adultes. Dans une salle de classe, il a recueilli les témoignages de deux garçons sur le métier de CRS, et dans la cour de récréation, il a observé les bagarres que se livrent les enfants. Comment les enfants conçoivent-ils la liberté, l'autorité des adultes et celle de leurs parents? C'est ce qu'il a tenté de savoir en interrogeant une classe de Saint-Mandé qui revenait de trois semaines de classe-verte, puis en interviewant en particulier trois enfants de cette classe, puis leurs parents.
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